P-VAL travaille depuis 8 ans pour une grande entreprise de services qui historiquement avait une culture très forte
Cette entreprise française avait été rachetée il y a 7 ans par un concurrent anglo-saxon. La fusion s’était faite, sans joie mais sans crise et les salariés l’avaient jouée « bons soldats ». Au fil des ans les résultats financiers étaient restés comparables aux entreprises du secteur.
Vue par les dirigeants, cette fusion était donc une réussite.
Et puis en fin d’année dernière, les salariés de cette entreprise apprennent qu’ils viennent d’être rachetés par un concurrent nord-américain.
Florilège des réactions : « soulagement », « joie », « délivrance ». Ces sentiments positifs sont tellement forts qu’ils sont visibles par tous : clients, partenaires, fournisseurs.
Enseignement : les dirigeants passent très souvent à côté de ce qui va faire la réussite de leurs opérations d’acquisition.
Leur énergie est consacrée à aligner les organisations, les processus et à faire partager leur culture en mode « colonisateurs ».
Le résultat apparent est satisfaisant. Mais imaginez ce qu’aurait pu être la performance de cette entreprise si pendant 7 ans ses salariés avaient été heureux, contents et engagés en profondeur.
Bruno Jourdan
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