Un journaliste à interrogé Colin Firth, l’acteur anglais qui incarne le roi Georges VI dans l’excellent film « Le Discours d’un roi » qui vient de sortir en France : « En quoi fut-il difficile d’interpréter un monarque tel que Georges VI ? » Réponse « Ce qui m’a le plus intéressé est d’observer comment les gens réagissent face à un roi. J’ai vécu une situation de ce genre à l’occasion d’une cérémonie de cinéma en présence du prince Charles. Un de mes amis, véritable hippie, s’est littéralement métamorphosé devant Charles, lui montrant un infini respect ! Je me suis rendu compte qu’un monarque ne percevait les gens qui l’entourent qu’à travers le corset d’un mode de représentation permanent. Et cela depuis le jour de leur naissance. »
L’enseignement de cette anecdote est que les dirigeants ont, par construction, beaucoup de mal à comprendre le Monde de leurs interlocuteurs – de leurs équipes et de leurs clients dans le cas d’un dirigeant d’entreprise. C’est le concept de la tour Eiffel, sa forme rend impossible à celui qui est à son sommet de voir ce qui en dessous. D’abord parce que les interlocuteurs du dirigeant ne révèlent pas leur vrai Monde et aussi parce que le dirigeant analyse ce qui lui est dit à l’aune de son propre Monde. Cela fait beaucoup de filtres.
J’en profite donc pour faire un peu de publicité pour P-VAL – c’est le rôle de consultants comme nous d’aller décrypter le Monde de vos équipes et de vos clients. Leur vrai Monde, pas le Monde que ces équipes ou ces clients produisent face à vous.
Bruno Jourdan
Picasso mélangeait les points et angles de vue dans certaines de ses peintures. Quand on sait cela (ca ne s'invente pas) tout devient plus clair, ou presque : il travaillait en vision globale et ne se contentait pas d'un point/angle de vue !
RépondreSupprimerA quand "le monde des peintres" ?
Paul-Henri, un lecteur presque assidu