Un tel message le 30 août peut vous sembler prématuré voire "stupide" :
- L'énergie de chaque manager est déjà accaparée pour s'extirper d'un mois d’Août typiquement Français qui a vu chacun rentrer dans une sorte de coma professionnel !
Pourtant notre pratique du cycle "budgétaire" des entreprises montre qu'il y a toujours une période particulière sur 2 mois de Janvier à Février.
- Les objectifs semblent encore atteignables : le stress est encore loin. Il n'y a qu'à faire ce que nous faisions
- Les séminaire de "kick-off annuel" sont plus des grandes messes de célébration collective que des temps forts pour améliorer les performances. il s'agit de "cascader" les objectifs, d'aligner tous les acteurs sur la ligne de départ. Les contenus sur le fond sont souvent pauvres et personne ne semble s'en soucier.
- Pourtant dès Mars le niveau de stress et d'urgence s’élève brutalement. Les acteurs prennent conscience que les objectifs ne seront pas atteints en faisant plus de la même chose et qu'on va devoir trouver des solutions ( au fait c'est qui "on" ?)
- Planifier son année à venir dès octobre, en portant un soin particulier sur Janvier et Février, afin de donner le ton voulu au plus tôt
- Organiser des interactions collectives "kick-off " de l'année qui ne racontent pas les objectifs mais qui facilitent la responsabilisation de chacun sur leur atteinte : Donner l'envie et les moyens d'agir versus informer
- Partager l'Urgence d'agir vite et bien, au service d'une Vision claire
- Expliciter les moyens de la performance : Gestes et Outils "bonne pratiques", tableau de bord et rythme d'animation jour/semaine/mois
- Simplifier : c'est à dire réduire les sujets, les directives dans tous les sens, "cacher" la complexité en séquençant dans le temps les efforts pour donner de la visibilité aux équipes, incarner les solutions simples sur des personnes clairement responsables, des temps forts qui le sont vraiment
Laurent Dugas
PS : Quel rapport a ce post avec notre sujet Monde m'ont demandé certains de nos clients ?
Réponse : Il décrit un "Monde de l’exécution", un Monde dans lequel la grandeur est de faire, pas de se réunir ou de lancer le nième plan d'actions ou projet.
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