Il nous a raconté une de ses expériences en Argentine dans les bureaux que sa société avait loués pour les 100 personnes qui préparaient le tournage d’un film de Roland Joffé dont il était le producteur.
« Le premier jour, je suis arrivé au bureau avec mon costume cravate, personne n’a fait attention à moi et sûrement personne n’avait repéré qui j'étais. Le deuxième jour, j’y suis retourné en pensant que la rumeur sur ma position avait circulé et que par conséquent le contact serait plus spontané … nouvel échec. Le troisième jour, pareil.
A l’évidence, ils me faisaient comprendre que je n’étais pas de leur Monde. C'était donc à moi de faire l'effort d'aller vers eux. J'ai donc fait les trois choses suivantes :
1. J'ai acheté 100 roses (la rose était en rapport avec une des scènes du film) et je les ai données une à une à chacun en me présentant,
2. J’avais observé que tout le monde, tous les jours, y compris les hommes entre eux, s'embrassaient pour se dire bonjour - j'ai fait pareil,
3. Plus de 80% des hommes ont une barbe, j’ai laissé pousser la mienne.
A partir de ce jour, je n'ai plus eu aucun problème de communication avec l’équipe. »
Bel exemple de passerelles entre deux Mondes, celui du leader et celui de l’équipe. Comme avec des clients, en tant que leader, c’est à nous - et pas à elle - de créer les passerelles.
Je nous encourage à suivre l'exemple d'Ignacio ... et aussi de découvrir le genre de film qu’un leader comme lui est capable de produire.
Silvia Estrems
Directrice du bureau P-VAL de Barcelone
Post publié aussi sur notre blog espagnol : http://losmundosdepval.blogspot.com/2011/03/un-ejemplo-real-de-puentes-entre-un.html#more
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